Amael Habriston
Messages : 19 Date d'inscription : 05/06/2013 Localisation : Pacem Minara
| Sujet: Amael Habriston Mer 5 Juin - 22:43 | |
| Amael Habriston Un silencieux forgeron... Informations de base :
Âge : 19 ans Occupation : Forgeron en chef Lieu de naissance : Le Royaume Ner'zhul Lieu d'habitation : Bas-Quartier Animal de compagnie : Cheval Race : Humaine Description psychologique Silencieux et amoureux du silence. N'est-ce pas ironique lorsqu'on travaille dans le lieu le plus bruyant de Pacem Minara, soit la forge? Enfin, cette idée n'a jamais traversé l'esprit d'Amael. C'est une simple façon pour lui de rester dans ses pensées. Pourquoi, un voisin lui a demandé. Il est inutile de dire des propos futiles, a-t-il répondu. Ses raisons semblent venir de son passé inconnu, dont le seul détail provient de son lieu de naissance, mais qui dit nouvelle ville, dit nouvelle vie. Il déteste l'attention. La moindre parcelle de cette dernière et il se sauve. Malheureusement, il en reçoit beaucoup des jeunes dames célibataires, tous intriguées par sa personnalité mystérieuse et sa beauté tout autant intrigante. Ignoré des salutations lui donne un air méchant, mais c'est bel et bien son objectif. Amael ne désire point se faire aimer, ou même apprécier. Et ne cherche pas à aimer. Il préfère travailler dans sa forge, seul, dormir peu d'heures, et manger. Il se torture mentalement et physiquement sans arrêt. Peu importe, chacun ses habitudes, dira-t-on! Bref, il n'aime point les nains, comme ses ancêtres avant lui, mais peu le savent, il renie chaque vivant. Il ne répond qu'aux questions concernant le travail ou les règlements de la citée pour les nouveaux habitants. Oh, et il lui arrive de parler à son cheval. Montrer ses émotions ne figure pas dans sa liste des actions à entreprendre. Dans un aspect moins social de sa personnalité, ce jeune forgeron de 19 ans possède un talent incroyable pour forger armes, armures, outils et autres. Un talent provenant de la guerre, dont il reçut d'ailleurs un sens aiguisé de la protection. Chaque danger, il l'arrêtera. Aucun de ses coéquipiers ne s'est blessé en sa présence subtile -enfin, subtile pour les hommes. Malgré qu'il soit perdu dans ses pensées, aucune situation dangereuse ne l'échappe. Plusieurs le soupçonnent d'avoir un don, mais personne ne prend la peine de lui demander. Nul ne désire le silence comme réponse. Que dire d'autres sur Amael ? Il adore manger, c'est l'une de ses trois actions de la journée comme mentionné plus tôt. Le marché est son lieu préféré après la forge, mais préfère le gros gibier aux sucreries. Bref, l'importance de ce propos est nulle, donc le jeune humain ne l'a jamais mentionné aux autres. Pour résumer, mystérieux, discret, silencieux et distrait sont des mots qui ne font qu'un avec ce jeune Habriston. Description physique -Qui est ce bel homme? -Amael, bien entendu! N'en as-tu pas entendu parler? Voilà ce que les jeunes femmes nubiles disent à son propos. Or, c'est compréhensible. Son physique ne trahit aucunement sa personnalité, aussi mystérieuse et froide qu'elle soit. Ses yeux noisette-vert, toujours fatigués de leur sommeil étriqué, semblent conter une histoire, et démontrent un vécu particulier. Étrange!, les femmes en raffolent. Son air majestueux provient aussi de ses 6 pieds 2, et de son corps bien bâti grâce au travail très manuel qu'il exerce. Ses cheveux noir charbon contrastent parfaitement avec ses yeux, ce qui le rend encore plus charmant. Ce charme qu'il n'a jamais désiré le suit, même après avoir quitté les siens. Certes, il est le rêve de bien des filles, mais comme chaque bel homme, certaines femmes le trouvent tout simplement égocentrique et imbu de lui-même. Il ne s'en plaint jamais! Bref, il porte des vêtements ne trahissant, encore une fois, aucunement sa personnalité : noirs, bruns, gris, tristes, toujours sales, tel son être entier... Oh, et il ne sourit jamais. Ce que les jeunes filles attendent depuis très longtemps. Histoire La découverte d'un nouveau débutCinq jours. Cinq longs jours sur son cheval, à galoper vers... eh bien... nulle part. À quoi avais-je pensé? Ses vivres se faisaient beaucoup plus rares, les hallucinations plus fréquentes, et les chemins n'étaient pas encore sécuritaires, la Guerre n'était finie que depuis seulement un mois, et des conflits pouvaient toujours éclater. Son dernier arrêt ne fut que très bref, dans une vallée qui souffrait des répercussions de la Guerre. Personne n'avait accepté de l'héberger, sauf une charmante vieille dame, qui attendait le retour de son fils. -Il reviendra, disait-elle, je vous le dis, il n'est pas mort, il reviendra me voir, il n'abandonnerait jamais sa mère, je vous le dis... La folie l'avait enlevée de la réalité : son fils, avait-on dit à l'hébergé, était mort et son corps avait été ramené au village. Mais l'ancienne avait nié que c'était son fils qui dormait, le bras arraché, dans le cercueil. Cette dame, qui avait accepté le complet étranger et qui l'avait nourri comme un roi, emplissait les pensées du prénommé Amael. Personne ne m'attend pour ces raisons-là. Certes, je mourrai seul et dans la folie si je ne trouve point d'endroit où me détendre. Ses jambes ne suivaient plus le rythme, et l'étalon ralentissait ses enjambées. Le sommeil n'était qu'un luxe rare désormais, un luxe qu'il n'appréciait qu'à moitié, puisqu'il devait toujours être à l'affût des ennemis peut-être présents. Il se sentit partir, un instant, puis se releva sous le hennissement de son cavalier. Que se passe-t-il? Il arrêta net. Sa respiration se fit plus forte. Toute la fatigue accumulée au cours de son mois d'exil, débuté quelques jours avant la Paix, le rendait paranoïaque. Puis, il remarqua que seul le silence l'accompagnait. Encore. Ce silence qu'il ne voulait quitter, pour ne pas s'enfuir lâchement de ses propres pensées. Après tout, il devait s'en vouloir, jusqu'à la fin de ses jours, et ne pas mourir, pour se blâmer. Il se ressaisit, et avança plus lentement. Enfin, il essaya. Son cheval refusa et resta droit. -Elior, avance! Soudain, il remarqua une faible lueur au loin. Toute petite, mais qui le fit aussitôt paniquer. Un clan ennemi ? Des Élus? Qui est-ce? Je ne peux mourir, je n'ai pas fini. -Elior, on contou- Bang. Un coup de marteau. Deux. Trois. Puis quatre. Encore et encore. Ce n'était pas une de ses hallucinations. Il le savait. Intrigué, ignorant pour la première fois depuis longtemps quelconque raisonnement, il avança vers le son. Ces coups de marteaux, qu'il avait tant entendu dans sa propre forge au palais, semblaient l'interpeller. Il les suivit, encore et encore, jusqu'à ce que la lueur devienne une forte lumière. Il pouvait même voir des torches accrochées à un semblant de mur. -Halte! Qui va là ? Cette voix, dont il ne connaissait point la provenance, parla d'un ton autoritaire mais agréable. -Amael Habriston, forgeron du Royaume de Ner'zhul. Pourquoi lui ai-je dit? Il pourrait me tuer, je dois me sauver. Il commença à tourner, sans un mot. -Que fais-tu forgeron? Nous avons besoin de ton aide ici, à Pacem Minara. Je vois que tu manques de sommeil, nous acceptons tous les êtres qui veulent vivre en paix. Deviendras-tu des nôtres? Que dire et que faire?, pensa Amael. Ces gens semblent biens et respectueux, de plus qu'ils aspirent au maintien de la Paix. Amael regarda autour avant de prendre sa décision. Un mur à peine construit, une ville toute nouvelle, du nom incorporant le mot paix. Allait-il périr ici? Certainement pas. Tous ces gens travaillaient le sourire aux lèvres, la nuit. Le silence emplissait la Cité qui dort. Un endroit si parfait peut-il réellement exister? -Alors, que feras-tu? questionna le garde. Sans un brin d'hésitation, il répondit. -Où sera ma résidence? | |
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