Pacem Minara
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 Emeldiz Venim

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Emeldiz Venim

Emeldiz Venim


Messages : 10
Date d'inscription : 04/07/2013
Localisation : Bas Quartier

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MessageSujet: Emeldiz Venim   Emeldiz Venim EmptyJeu 4 Juil - 1:46

Emeldiz Venim
100% naturelle !

Informations générales
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Âge : 21 ans
Occupation : Fermière
Lieu de naissance : Angtöm
Lieu d'habitation : Quartier bas (Ferme)
Animal de compagnie : Trop pour énumérer  
Race : Elfique
Don : Comprendre les langages animalier et des plantes
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Description psychologique
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Bien que loin d’être simple d’esprit, Emeldiz a une personnalité assez simple à décrire. Malgré l’isolement qu’elle a vécu de ses pairs, grâce aux arbres, aux fleurs et aux fruits de la nature qui l’entourait, elle a su aimée les autres, malgré le mal qu’ils lui apportaient. Elle su rester empathique, attentionnée et polie, surtout grâce à sa mère adoptive. Son enfance l’a toutefois marqué pour certains points. Un d’entre eux serait le fait qu’elle n’ose pas avouer son don à tout le monde. Ce don de parler aux animaux et les comprendre, les gens croient que c’est une habilité quasiment magique à comprendre la nature, mais que ce n’est point un don. Bien qu’elle sait que certains s’en doutent, Emeldiz n’affirme jamais leurs dires, de peur de se faire rejetée encore une fois. Elle chérit grandement la nature, pouvant y passer des heures sans s’ennuyer. Elle aime sa vie de fermière, où elle peut apprécier tous ses moments de la journée avec la nature. Grâce à son charme, elle a su convaincre quelques voisins de prendre ses récoltes et aller les vendre pour elle. En retour, elle les aide à chaque fois qu’un animal est malade ou que la récolte est mauvaise, en découvrant, à chaque fois, ce qu’il se passe et comment améliorer la situation. Elle est aussi une des raisons pourquoi la forêt et la rivière de Pacem Minara se porte si bien. Malgré qu’elle préfère vivre seule, elle ne se gène pas à aller aux rencontres de la ville pour expliquer les répercussions qu’ont certaines actions des habitants envers la nature. Ce sont les oiseaux, les poissons, les feuilles qui lui en informent, mais elle dit voir les répercussions lors de ses promenades en forêt. Bien que, certaines fois, les autorités ne l’écoutent guère, elle se bat, poliment, jusqu’à ce que la nature soit mise en priorité. En somme, la vie d’Emeldiz tourne autour de l’environnement qui l’entoure, et dont l’amour est réciproque.  
~
Description physique
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Emeldiz est une elfe jolie, sans être bénie d'une vénusté. Sa beauté s'affiche plus discrètement, subtilement même. Seule sa chevelure époustoufle la galerie, mais malheureusement, celle-ci se tapisse dans l'ombre vu son emploi. Ce dernier, soit fermière, l'oblige à tirer ses cheveux en queue de cheval haute et serrée, pour être sûre de ne pas avoir les avoir dans le visage, la déconcentrant. Bref, pour finalement décrire ses cheveux ; ils sont bruns comme le duramen d'un bouleau fraîchement coupé et humide, longs toutefois semblant avoir été calamistrer la veille, et doux, si doux, que la soie ne pourrait s'y frôler sans jalousie. Pour continuer, sa peau ivoire et ses lèvres bisques ne pourraient mieux s'agencer avec son nez fin et ses yeux en amandes. Ces derniers sont azurins, or aussi ennuyeux que de simples yeux bruns. Son statut d'elfe lui permet de compléter sa tête avec de longues oreilles pointues. L'oreille droite d'Emeldiz est tatouée, sur le lobe, de trois points noirs, chacun espacé d'environ 2 millimètres, et changeant de diamètre, petit à partir du bas du lobe et plus grand vers le haut. Derechef, son statut de jeune elfe lui fournit un corps svelte et gracieux, de seulement 5 pieds 8, mais digne d'une elfe. Elle coiffe ce tout de pantalons courts, même de salopettes, et de simples chandails à manches courtes. Être fermière ne lui permet pas de se déguiser sous de belles robes ou de beaux bijoux. Tout ce qu'elle possède est pratique et frais à porter, sans non plus lui donner un air d'égipan. Finalement, cette jeune dame porte bien son rôle de charmante fermière.
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Histoire
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Un bonheur fugace
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Emeldiz est née de l'union de deux elfes vénérant la nature. Ses parents étaient des êtres gentils, généreux et aimés de tous. Ils semblaient n'avoir jamais connu la pauvreté ou le vide, ils vivaient dans un bonheur infini. Des elfes beaux, élégants, puissants, pourtant si inconnus malgré leur pouvoir immense. Lors de la naissance de la jeune elfe, ils résidaient dans une petite ferme très rentable, dans le petit village Angtöm. Malheureusement, avant même que les premiers souvenirs du poupon ne se développent, ses ascendants sont décédés dans un incendie dont l'origine est toujours sibylline. Tous pensèrent qu’ils avaient étés rattrapés par le destin après tant d’années de chance incomparable. Croyant même à une malédiction, les villageois vinrent à craindre Emeldiz. Abandonnée, du haut de ses trois ans et quatre mois, elle fut rejetée tel un monstre. Dès son arrivée à l’orphelinat, elle fut tatouée à l'oreille, de trois points noirs, démontrant à tous et à toutes qu'elle était d’Iliel, où elle grandit jusqu'à sa majorité.
~
Une maturité rapidement acquise
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Sept ans et huit mois. Toujours orpheline. De nombreux parents furent intéressés par cette petite boule de cheveux si mignonne, mais de diverses façons, chaque interessé eut vent de la dite malédiction. Ainsi, ils adoptaient un autre enfant. Or, Emeldiz se croyait heureuse et sans besoin de parents. Elle était rendue à un stade de quasi indépendance. Certes, elle était nourrie, logée, mais terriblement seule. Les autres enfants la craignaient comme la peste, et tel fut le cas avec les gardiens. Elle grandit isolée, ne demandant que l'essentiel, tel un animal. Malgré cette asociabilité, lorsqu’on lui parlait, elle était d’une gentillesse et d’une douceur incroyables, puisqu’elle tentait de se faire apprécier par ses confrères si apeurés. Le règne animal fut le seul avec lequel elle put passer des moments précieux. Les oiseaux semblaient chanter pour elle, les chevaux hennir pour lui souhaiter la bienvenue et les chiens la suivaient comme si elle était leur maître. Elle les comprenait, et c’était un fait partagé. La jeune elfe voyait aussi beaucoup de chèvres dans la ferme de sa résidence. Vu la peur des autres à son égard, elle devait toujours faire les tâches de nettoyage, seule dans l’étable. Elle nourrissait ces animaux, les nettoyait et les rasait. Chaque matin, chaque soir, sauf les mercredis, où tous, même elle, étaient convoqués à une réunion hebdomadaire portant sur les menus et les tâches, elle s’occupait de ces bêtes, desquelles la détestée s’était attachée rapidement. Pendant la journée, beau temps comme mauvais temps, elle aidait dans le jardin. En fait, aider est un grand terme, elle faisait toutes les tâches dans le jardin tandis que les autres enfants s’amusaient dans l’herbe. Elle adorait pourtant cela. Tous les fruits et légumes, à ses yeux, étaient parfaits à leur façon. Dans cet immense jardin se tapissaient tant de délices! Les carottes étaient drôles, les oignons pleurnicheurs mais si facilement consolables, les pommes de terre excentriques, les fraises égocentriques mais drôlement snobinardes, les oranges partageaient des pensées si intelligentes et les pommes étaient extrêmement mignonnes.  Mais son aliment préféré, parmi tous, était la tomate. Comme Emeldiz, ce particulier se faisait rejeter par les autres. Les légumes disaient que la tomate était un fruit, tandis que les fruits affirmaient le contraire. Le clan des tomates, lui, poussait dans un coin, abandonné par tous. Emeldiz allait alors souvent discuter avec eux. Les autres jeunes étaient dégoûtés, et pensaient qu’elle était folle. Ils riaient d’elle, à son insu. Les propriétaires de l’orphelinat entendirent ces rumeurs,  mais n’en prirent pas compte, jusqu’à ce que la ville découvre, par l’intermédiaire d’une lettre, que certaines personnes possédaient des dons. Ils comprirent alors qu’Emeldiz faisait partie de ce genre de “monstres”. Cependant, craignant qu’elle se venge sur eux, ils lui cachèrent ce fait. Elle grandit sans connaître la vérité, tandis que la municipalité dissimulait cette réalité à tous les enfants, et ce, pendant quatre longues années, dans une ville où le mensonge régnait.
~
L’aînée
~
Douze ans et onze mois. La grande Guerre faisait rage, mais ne toucha point Angtöm. Pourquoi? Ce fut un mystère. Mais, malgré cette protection quasi divine, les gens craignaient l'arrivée du drame et se prépaient au combat. Les forgerons façonnaient des armes, les soldats protégeaient la ville et les familles, leurs enfants. Les orphelins, tant qu’à eux, devaient se défendre seuls. Ils aménageaient les portes du dortoir pour pouvoir les barricader rapidement si on décidait de les attaquer. Emeldiz, dans tout ce chaos? Elle parlait aux animaux, aux fruits et aux légumes pour les rassurer. Elle essayait aussi de calmer les grands arbres qui entendaient les pépiements apeurés des oiseaux. Malheureusement, avec l’arrivée de la grande Guerre, les adultes ne pouvaient plus cacher les causes de cette dernière aux enfants. Ils apprirent tous la vérité, sauf une personne : Emeldiz. Les autres orphelins ne se contentaient plus de la rejeter. Ils l’insultaient, la frappaient, et lui criaient d’aller retrouver ses parents ; et tout cela, devant les yeux feignant l’ignorance des adultes. Elle avait peur, elle était triste, et désormais, au gouffre du désespoir. La jeune fille ne comprenait pas cette haine renouvelée qu’on lui portait. Elle voyait bien le regard inerte envers sa cause des adultes. Avec tout ce malheur, Emeldiz ne désirait qu’une chose : se sauver. Loin d’ici, se trouver une famille d’elfes qui l’aimerait, dans une autre vallée, même si cela signifiait pouvoir mourir dans les ravages de la guerre. Elle pensait de plus en plus à son plan. Mais, cette idée l’abandonna par un mardi matin. La jeune orpheline devait acheter de l’engrais, dans un magasin qui était à plus de 30 minutes de marche de sa résidence. C’était une tâche difficile, car les sacs pesaient bien plus que ce qu’elle était capable de porter. Sur son chemin du retour, après seulement cinq minutes de marche, trois garçons, légèrement plus âgés qu’elle, l'arrêtèrent. Ils affirmaient la connaître, ce qu’elle nia délibérément. Ils lui demandèrent son nom, qu’elle refusa de donner. Les jeunes hommes la traitèrent de sorcière. Évidemment, elle ne connaissait pas le grief de cette attaque. Ils lancèrent ses sacs sur le sol, en ricanant, tandis qu’Emeldiz larmoyait. Les garçons s’étaient retournés vers elle après s’être échangé un regard. Elle se préparait au pire, recroquevillée, les yeux fermées. Soudainement, elle entendu une vieille voix crier.
“Arrêtez cela bande de pendards!”
“Diantre, c’est la vieille folle!”
Les voyous partirent en courant sous les yeux ahuris d’Emeldiz. La vieille dame mit tous les sacs sur son vieux dos, démontrant une force incroyablement inattendue. Elle aida ensuite la jeune agressée à se relever.
“Merci.” chuchota Emeldiz, tout doucement.
“Pas de problèmes, belle enfant!”
L'ancêtre continua son chemin dans le même sens qu'Emeldiz. Cette dernière ne comprenait pas ce qu'il se passait. Cette vielle  lui tenait ses sacs, sans un effort ou une sueur. Elle souriait même sous ses longs cheveux étain et ses quelques rides. Elle était si gracieuse, tant dans sa démarche que dans sa façon de parler, comparativement à la figure perturbante qu'elle projetait tantôt. Emeldiz fut intimidée par tant de grandeurs.
"Suis-moi Emeldiz, n'ait pas peur de ta nouvelle vieille maman!"
La jeune elfe ne put que sourire en s'approchant de sa première vraie famille.
~
L'adoption
~
"Mais, la malédiction ne vous apeure point?!"
"Des sottises, voilà ce que j'en dis!"
Cela faisait plus d'une heure que Nienna tentait d'adopter Emeldiz, qui ne comprenait rien de ces paroles échangées. Malédiction, pouvoir, vengeance, qu'est-ce que cela voulait bien dire? Après une trentaine de minutes, la vieille dame sortit sous les cris de la propriétaire.
"C'est cela, adieu, soyez heureuses ensemble!"
Sans se retourner, Nienna prit Emeldiz par la main et sortit du bâtiment. Elles allèrent chercher quelques objets appartenant à Emeldiz, sous les yeux hébétés de ses anciens colocataires. La petite elfe souriait intérieurement, car elle avait finalement été adoptée, elle, parmi tous les enfants présents.
"Attendez, un petit instant!"
Emeldiz courut vers le jardin, et Nienna la suivit discrètement. Elle vit une jeune fille souriante, parlant à tous les animaux, ainsi qu'aux arbres, aux légumes et aux fruits. Cette même jeune fille qui, quelques heures plus tôt, était recroquevillée sur le sol dans un désespoir infini. Cette jeune elfe racontait désormais à tous ces végétaux comment elle s’était trouvé une vraie famille de sa propre race. Elle promit à chacun d’entre eux qu’elle allait revenir un jour les saluer.
Sur le chemin de l'aller, Emeldiz était toute heureuse. Finis ses problèmes, ses angoisses, son désespoir, sa solitude, une personne l'avait choisie, elle, comme enfant. Elle ne pouvait simplement y croire! Or, pourquoi? Tous ces étranges mots prononcés plus tôt lui revinrent à l'esprit.
"Nienna, c'est quoi la malédiction?"
La vieille elfe sursauta. Elle se tourna vers le regard questionnée d’Emeldiz. Devrait-elle tout lui avouer maintenant ou attendre encore quelques temps ? Non, elle ne pouvait lui cacher cela. Sa petite protégée était dans le droit de savoir pourquoi elle avait été heurtée toutes ces douloureuses années. Laissant partir le doute, elle lui expliqua tout, de la mort de ses parents inutilement crainte jusqu’aux raisons de la grande Guerre. Quelques minutes plus tard, elle se retourna pour consoler la petite fille. Or, cette dernière souriait sous ses yeux embués.
"Alors, je n'ai rien fait de mal? Ce n'est pas de ma faute, je le savais!"
~
Une adolescence réparatrice
~
Dix-huit ans précisément. Pendant son adolescence, Emeldiz s'était rapprochée de Nienna. Elles étaient comme mère et fille malgré leur grande différence d'âge. Enfin, c'est ce qu'Emeldiz croyait, jamais sa mère adoptive n'avait-elle révélée son âge. Au courant de ces années, la porteuse de don avait appris à gérer ce dernier pour ne pas se peiner à l'abatage de chaque plante ou animal. Nienna lui enseigna à cuisiner, à coudre, à s'occuper d'une ferme, à bien nourrir les animaux surtout, aussi à lire, écrire, compter et même chanter. Emeldiz apprit ainsi les bases de la politesse, de la bonne conduite, et de la propreté. Emeldiz devint une charmante elfe brillante, même en n’étant jamais été à l’école. Nenni fut l'elfe la plus gentille et attentionnée à l'égard de l’ancienne abandonnée, malgré ses règles parfois strictes. Elles vécurent heureuses pendant ces années, jusqu'à ce que Nienna tombe affreusement malade. La vieille elfe ne pouvait marcher ou se lever, et elle peinait à se nourrir. Sa fille resta à ses côtés jusqu'à son dernier souffle. Lors de cette triste soirée, elle apprit la raison du pourquoi Nienna l'avait prise sous son aile.
"J'ai un don aussi, ma fille. C'est étrange, n'ose pas rire, mais c'est la raison pour laquelle je restais toujours seule avant de t'avoir... Je peux sentir les gens."
Emeldiz ne put étouffer son rire.
"Arrête cela petite sotte! Tout le monde puait, cela me dégoûtait. Mais ils ne puaient pas physiquement, peut-être bien que si mais cela, je ne le remarquai guère. Leur âme sentait mauvais. Ces êtres si infâmes, méchants et stupides avaient une odeur insupportable. À l'approche de quiconque, je me sauvais et me cachait le nez dans divers objets très... odorants. C'est pour cela que j'ai acheté la ferme. Pour m'enfuir de ces puanteurs. Or, une petite odeur a passé sous mon nez cette soirée là, quand ces trois stupides brigands t’ont attaquée. Une odeur nouvelle, inconnue, mais si délicieuse. Ce fut l'unique odeur qui me parut plaisante depuis des lunes. Tu as tout de suite été parfaite à mes yeux, avec preuves à l'appui. Une personne ingénue mais si sibylline à la fois. Tu es l'être le plus chaleureux et attachant que j'ai eu la chance de rencontrer. N'oublie jamais ces paroles, tu sais fort bien que j'ai toujours raison! Maintenant, tente de sourire et part à la recherche de nouveaux gens plus chaleureux et respectueux que ceux qui se trouvent ici. Je sais que tu les trouveras, ma si jolie Emeldiz."
La chandelle s'éteignit quelques secondes après, sous deux sourires attristés.
~
Pacem Minara
~
Dix-huit ans et quasiment douze mois. Avec sa grande jument, Emeldiz avait parcouru pendant de longs mois les plaines, les vallées et les montagnes hors d’Angtöm. Après le décès de sa gardienne, elle s’était sauvée de sa ville natale, par dédain des gens hautains et menteurs qui l’habitaient. Au cours de son périple, de nombreuses fleurs lui avaient affirmé qu'une ville sauvée de la guerre fleurissait malgré la douleur. Grâce à la nature, la jeune héroine avait réussi à évité tous conflits. Bref, suivant les directives des fleurs, elle finit par se rendre à Pacem Minara, cet endroit de paix. L’entrée était surveillée par divers gardes, mais chacun la laissa passer sans trop de résistance. Elle ne savait pas comment contribuer au développement de cette cité ni si elle voulait y vivre, mais elle explora les lieux tout de même.
Les murs entourant la ville n’étaient pas complets, et les édifices grands et majestueux. Des fermes se trouvaient un peu partout au plus bas de la ville, et par amour des animaux, elle partit les visiter.
Elle ne fut point déçu. Toutes les bêtes l'accueillèrent joyeusement. Elles galoppaient ou courraient au nord de leur enclos respectif afin de voir la nouvelle arrivée de plus près. Il était encore tôt, donc de nombreux fermiers regardaient la jeune fille avec questionnement. Pourquoi affolait-elle tant leurs habituellement calmes animaux? Des chuchotements se firent entendre et Emeldiz craignait d'avoir commis une erreur.
Sur son chemin de départ, elle croisa, enfin se fit bloquer le passage par un vieil homme essouflé.
"Petite dame, pardonnez mon aisance mais pourriez-vous m'accorder un peu de votre temps?"
"Oui, sans problème je suppose, venez vous asseoir, vous semblez épuisé..."
Ce vieillard lui rappella tristement sa mère adoptive désormais partie.
"Non, sans façon, point le temps. Je mourrai bientôt et devrai léguer ma ferme mais je n'ai point d'enfants ou amis à qui donner cette ferme si grandiose."
Il pointa une ferme relativement grande, non pas la plus gigantesque, mais de taille respectable. Emeldiz était alors de plus en plus questionnée sur le comportement de cet humain.
"Donc, chère demoiselle, pourriez-vous me remplacer? Tous ces animaux semblent vous vénérer, donc vous ne pouvez être mal intentionnée, et je fais toujours confiance à mes compagnons. Ce serait grandement apprécié."
"Je suis honorée mais je ne peux-"
"Merci, merci, je ne pourrai jamais vous remercier assez!"
Faisant le sourd d'oreille, le vieil homme glissa diverses clefs dans la main de la jeune femme perturbée et s'en alla sans un mot de plus.
C'est ainsi qu'Emeldiz commença son séjour dans cette ville remplie de gens plus appréciables.
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